Changement de nom pour un second souffle. La JCE cannoise amorce un nouveau tournant et tente de se réinventer.

Le 15 octobre dernier la JCE Cannes tenait sa traditionnelle assemblée plénière de fin d’année. L’occasion d’entériner et d’annoncer officiellement le changement de nom de l’association, dorénavant appelée Jeune chambre Economique Cannes - Pays de Lérins. «C’était un nom qui avait déjà plusieurs dizaines d’années et nous nous sommes rendus compte que le territoire et la communauté d’agglomération sur lesquels nous intervenons évoluent beaucoup», développe Bérangère Authieu, chargée des relations presse. La JCE doit aussi faire face à une grosse restructuration et accueille une nouvelle équipe. Car selon le règlement commun aux JCE, la limite d’âge des membres est fixée à 40 ans : «l’association avait perdu un peu de son dynamisme ces dernières années et beaucoup de nos membres sont partis car ils ont atteint cette limite d’âge. Nous avons voulu, par ce changement, insuffler une nouvelle dynamique»

Promouvoir l'échange et le partage 

Qui dit nouveaux nom dit aussi nouveaux projets. Ce rendez-vous fût aussi l’occasion de présenter l’ensemble des actions qui seront mises en place dans les prochaines semaines. Avec en ligne directrice, le renforcement de l’action Booster Entreprises. Lancé en février dernier, ce dispositif propose 48 heures de formations gratuites pour une quinzaine de créateurs d’entreprise de moins de 3 ans. Chacun de ces créateurs est parrainé par une PME locale plus avancée dans son développement et bénéficie d’un accompagnement personnalisé. En parallèle, les membres actifs travaillent sur d’autres projets à venir tels que la promotion des langues étrangères avec l’opération «I Cannes Speak» qui propose aux membres des ateliers au cours desquels ils peuvent converser en anglais, italien, russe… Sous couvert des restrictions sanitaires, l’association prévoit également de participer à l’action nationale «Parlementreprises» qui permet, d’une part, de suivre sur une journée le quotidien d’un parlementaire à paris et, d’autre part, d’organiser une table ronde sur une problématique locale avec des élus, journalistes et entrepreneurs.